Canadian Newsletter
Vol. 4 No. 1, Winter 2022
Vol. 4, n° 1, hiver 2022
For information/pour vous renseigner


Le SAO célèbre une fin-de-semaine de premières

par Karen-Michele Kimmett (ON)

En novembre dernier, le seul chapitre affilié du Canada, la SAO (Suzuki Association of Ontario), a organisé sa toute première conférence virtuelle. Le samedi, les cliniciens Mark Mutter, Myra Leung, Carmen Evans, Sally Gross et Nicole Wilton ont enseignés à 137 étudiants venus de toute la province de l’Ontario.

Le conférencier principal du dimanche, Martin Rüttimann, de Bâle, en Suisse, a présenté des idées inspirantes et réfléchies dans son exposé intitulé "Suzuki dans un environnement en mutation".  Martin, le premier Européen à donner le discours principal à une conférence de la SAO, a inclus dans son exposé des témoignages émouvants de discussions du Dr Suzuki avec William Starr, plusieurs réflexions humoristiques de sa propre enfance en tant qu’étudiant Suzuki pas si facile…ainsi que ce qu’il a appris dans ses nombreux rôles, notamment celui d’ancien président de l’ESA et de membre du conseil d’administration de l’ISA.

Oui, l’environnement est un terme familier aux professeurs Suzuki, mais Martin a également tissé de nombreux concepts Suzuki dans son attrayante présentation visuelle, mettant les spectateurs au défi de repenser chacun d’eux.   Héraclite a écrit: "on ne peut jamais entrer deux fois dans la même rivière", alors comment nous, professeurs Suzuki, faisons-nous la différence entre les concepts de "répétition" et de "révision" ?  

Félicitations à l’équipe de la conférence:  Debbie Hammond, Geneviève Schirm-Joyce, Rebecca Ashworth pour avoir organisé une conférence stimulante en novembre 2021.  Des remerciements sincères également au reste du conseil d’administration de la SAO qui, au cours de l’année écoulée, a travaillé avec diligence pour mettre à jour la structure d’organisation et de gouvernance de la SAO afin de mieux refléter nos lois provinciales actuelles.   

L’Ontario compte une communauté dynamique de professeurs Suzuki.  Martin met au défi chacun d’entre nous d’accepter nos propres forces et faiblesses et de faire de même pour tous nos collègues.  Continuons à apprécier les NOMBREUSES forces des autres, ce qui profitera à notre communauté Suzuki de l’Ontario.


Voilá! Viola! at the Legislature

Aventures vibrantes d’alto

par Cherie Larson (AB)

Pourquoi enterre-t-on toujours un altiste trois pieds sous terre?
Parce qu’au fond, ce sont tous des gens très gentils.

Les altistes sont aussi des gens très gentils sur le sol, honnêtement! Etant des gens très gentils, nous avons voulu créer une opportunité pour nos élèves altistes de s’enrichir davantage dans leur voyage musical.

Voilà! Viola!  est l’occasion pour les altistes de nombreux studios, ainsi que pour les anciens élèves et les altistes de la communauté, de se produire à l’Assemblé législative de l’Alberta chaque année à Noël depuis 2010. Au sortir des jours les plus solitaires de la fermeture et des restrictions du COVID, un désir de connexion avec d’autres professeurs est apparu après plusieurs mois d’enseignement en solitaire. Ainsi, une nouvelle incarnation des rassemblements Voilà! Viola! a été créée.

«  Vibrant Viola Ventures » est un rassemblement mensuel d’altistes provenant de 8 studios Suzuki différents de la ville d’Edmonton. Vibrant Viola permet aux étudiants d’alto d’apprécier la joie de l’alto en rejoignant notre son unique dans de larges groupes. De nombreux professeurs Suzuki ont plusieurs élèves de violon et seulement une poignée d’élèves d’alto dans leur studio privé. La plupart des élèves d’alto participent toujours aux cours collectifs du studio de leur professeur, composées principalement de violonistes. L’opportunité de se produire ensemble en tant que groupe d’altistes crée un sentiment de communauté parmi les jeunes altistes. En décembre, nous avons prévu de nous produire au festival GLOW et dans une résidence pour personnes âgées "ouverte".

Chaque mois, nous avons un instructeur différent. Nous pensons que l’exposition à une variété de professeurs Suzuki donne aux élèves une occasion unique d’apprendre à travers différentes approches et styles. Les professeurs Suzuki d’alto se sont réunis virtuellement pour planifier l’emploi du temps et le calendrier, les protocoles COVID et les codes QR, pour déterminer les listes de cours en groupe, le lieu, la mise en place du paiement et l’inscription, le répertoire pour les cours collectifs et pour les concerts.

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Le groupe de septembre s’est tenu à l’extérieur, puis un lieu a été trouvé pour les rassemblements ultérieurs du samedi matin, une fois par mois. En tant que professeurs d’alto, nous pensons qu’il est extrêmement important que les altistes puissent explorer et célébrer les sons uniques de notre instrument en groupe. Pour l’instant, nous avons 3 groupes: Volume I débutants, Menuets de Bach à Boccherini, et un groupe du Volume 3 et plus. Nous avons atteint une moyenne d’environ 25 altistes à chaque fois.

Même si nous sommes toujours confrontés à des nombres limités, la distanciation, les masques et les codes QR, nous sommes ravis d’offrir ces cours collectifs d’alto à nos élèves. Nous espérons que Vibrant Viola deviendra un lieu privilégié pour que nous puissions tous former et renforcer nos liens à travers notre bel instrument: l’alto!

(Les élèves d’alto proviennent des 8 studios Suzuki d’Edmonton suivants: Charlene Bentum, Bonnie Gregory, Cherie Larson, Leanne Maitland, David Mitchell, Rod Olstad, Adam Pappas et Thomas Schoen)


Katie Avery

L’amour sans limite

par Katie Avery (YT)

L’été précédant le COVID, je suis allée pour la première fois de ma vie à un camp de musique classique non-Suzuki. Bien que ce fût agréable d’être entourée de nombreux professionnels et d’amateurs enthousiastes, ce fut aussi un triste rappel de certaines attitudes toxiques de la communauté de la musique classique. En vivant au Yukon, je suis séparée de certaines choses que la plupart d’entre vous tiennent pour acquis. Par exemple, il n’y a pas d’orchestre symphonique professionnel dans les environs. Cette séparation signifie également que je ne suis pas soumise à une autre chose: L’idée qu’il est important de se détester pour réussir dans ce domaine ! Je ne réalisais pas, depuis tout ce temps, que je prenais cet aspect pour acquis.

Cette attitude, manque d’amour personnel, est si répandue que vous ne l’avez peut-être jamais remarquée consciemment. Je ne l’avais pas remarquée jusqu’à ce que je vive sans elle pendant près de dix ans. Puis je suis allée à ce camp, et un jeune collègue m’a raconté une histoire. Il a parlé d’une jeune femme qu’il avait connue à l’université et qu’il jugeait "talentueuse". Elle était profondément malheureuse, affirmant toujours qu’elle n’était pas assez bonne. Elle a abandonné ses études peu après avoir remporté un concours de concerto. Il a alors dit quelque chose que, je suis certaine, nous pouvons tous comprendre: Si j’étais aussi bon qu’elle, je serais heureux.

Il est clair que ce jeune homme n’était pas heureux et qu’il en attribuait la faute au fait de "ne pas être assez bon". Pourtant, il est si bon! Avait-t-il encore des choses à apprendre? Bien sûr! N’est-ce pas la raison pour laquelle nous avons choisi Suzuki, pour nous lancer dans l’apprentissage tout au long de notre vie? Le Dr Suzuki nous a demandé de cultiver l’amour. Comment pouvons-nous cultiver l’amour chez les autres si nous ne pouvons pas le cultiver en nous-mêmes?

Mon propre professeur Suzuki ne m’a jamais dit que je devais me détester. Bien sûr que non! Mais j’ai quand même appris cette leçon parce que cette leçon n’est pas venue de la bouche des autres. Elle vient de la recherche constante d’une perfection qui n’existe pas. S’efforcer d’atteindre quelque chose d’impossible peut être une pente glissante du discours négatif sur soi qui, je peux le dire par expérience personnelle, peut conduire à une spirale de dépression dont il est difficile de sortir.

Une recherche rapide sur Google permet de trouver de nombreuses études montrant que les artistes de toutes sortes ont deux fois plus de chances que la "population ordinaire" de combattre les symptômes de la dépression. Permettez-moi donc de proposer quelques réflexions à ceux d’entre vous qui luttent en ce sens. Peut-être que vous êtes suffisamment bon. Peut-être que notre quête d’apprentissage tout au long de la vie consiste à toujours rechercher une connexion plus profonde, plutôt que de rechercher la perfection. Jouer de la musique est magique. Certains de mes souvenirs les plus précieux sont ceux où je chante des chansons entassées dans la cuisine avec un groupe de gens très ordinaires que j’aime profondément. Ou encore ceux où je joue dans un orchestre dirigé par un chef particulièrement inspirant et joyeux, plutôt que par un chef draconien. J’espère que vous trouverez cette inspiration, et cet amour pour vous-même. Lorsque nous commençons par nous aimer nous-mêmes, il n’y a pas de limite à l’amour que nous pouvons avoir pour les autres.


Démystifier l’enseignement de l’improvisation

par Laura Nerenberg (ON)

J’enseigne l’improvisation depuis le milieu des années 2000. J’ai eu la chance de travailler avec des élèves provenant de partout en Amérique du nord, de l’Europe et même de l’Inde.

Durant ce temps, j’ai observé quelques mythes surprenants à propos de l’enseignement de l’improvisation. 

Voici les plus nuisibles:

Mythe 1: L’improvisation est réservée seulement aux gens les plus créatifs

L’idée que chaque enfant soit capable est à la base de notre philosophie Suzuki. C’est pourquoi ça me chagrine lorsque j’entends quelqu’un se disant incapable d’improviser.

Peu importe si une personne a des tendances créatives, l’improvisation est accessible à tous. Il est vrai que beaucoup de musiciens classiques ont subi des expériences traumatisantes en improvisation. Je me compte parmi ceux-ci. J’ai cru, grâce à des professeurs qui me criaient après parce que j’étais timide, ou qui me donnaient des devoirs sans but pédagogique, que je n’improviserais jamais. 

Heureusement, j’ai rencontré des professeurs plus pédagogues. Éventuellement, j’ai commencé à croire en mes capacités créatives.

Certains sont peut-être nés plus créatifs, mais cela ne veut pas dire que la créativité leur est réservée. Nous avons tous besoin de créativité. 

Mythe 2: L’improvisation, c’est juste pour le plaisir

Si tu écoutais à la porte d’une de mes classes d’improvisation, tu entendrais de la musique, suivi de… RIRE? Mais oui, beaucoup des jeux d’improvisation que j’enseigne provoquent des rires. Lorsqu’on rit ensemble, le corps relâche de l’ocytocine, ce qui augmente la connexion et la confiance entre les musiciens.

Certes, nous pourrions penser que rien n’est accompli, mais au contraire, chaque exercice que j’enseigne travaille au moins un de ces buts pédagogiques:

1. mélodie / solos
2. harmonie / accompagnement
3. rythme
4. communication

Lorsque tu entendras rire mes élèves, tu sauras qu’ils s’amusent tout en développant des habiletés musicales.

Mythe 3: Seuls les improvisateurs expérimentés peuvent enseigner l’improvisation 

Si peu de musiciens classiques enseignent l’improvisation! Naturellement, nous enseignons ce que nous connaissons. Puisqu’un si petit nombre d’entre nous a appris à improviser, c’est normal que si peu l’enseignent.

En fait, même après avoir commencé à improviser en public, je ne l’enseignais toujours pas. Je ne savais pas comment m’y prendre et quoi faire! Lorsque j’ai finalement essayé de l’enseigner, j’ai donné trop de directives théoriques, mes élèves se sont sentis moins capables d’improviser, et moi de l’enseigner.

C’était la déception totale.

Puis, je me suis formée, et j’ai acquis les outils pour enseigner l’improvisation. La majorité des professeurs avec qui je travaille sont de nouveaux improvisateurs. Ils apprennent aux côtés de leurs élèves.

Nerenberg

Cela semble contraire à la façon dont l’on se perçoit face à nos habiletés d’enseignants. Mais en tant qu’enseignants d’improvisation, nous sommes des catalyseurs pour la créativité de nos élèves. Nous n’instruisons pas; plutôt, nous facilitons.


Notre histoire de pandémie

par Paule Barsalou et Christie Zimmer (ON)

Pendant la pandémie, les cours de musique ont été chamboulés. En Ontario, notre école Suzuki, la Suzuki String School of Guelph, est restée en virtuel pendant des mois. Nous, Paule Barsalou, professeur Suzuki, Christie Zimmer, parent Suzuki, et Manon, élève de violon de 13 ans, avons changé de format et commencé à apprendre à utiliser la technologie. Nous avons expérimenté avec différentes plateformes, différents appareils et différentes façons d’obtenir le meilleur son. Le stress d’avoir des leçons devant une caméra a rendu de nombreux élèves, dont Manon, gênés et peu sûrs d’eux. 

Pendant cette période, Manon a eu du mal à se concentrer, à se souvenir de ses pièces et s’est facilement frustrée. Il aurait été facile d’abandonner. Au contraire, nos leçons de Suzuki se sont révélées être exactement ce dont nous avions besoin pour apprendre à faire face au stress engendré par la pandémie. 

Depuis plusieurs années, nous avons mis au point un moyen de prendre de meilleures notes pendant les leçons. Nous utilisons des questions simples pour nous assurer que les tâches à faire et les attentes sont claires. Nous prenons également des notes pendant nos pratiques afin d’écrire nos observations et de se servir des défis documentés pendant la semaine comme point de départ pour nous engager dans la résolution de problèmes. À travers ce processus, nous avons établi une base de confiance et de travail d’équipe au sein de notre triangle Suzuki.

Lorsque la pandémie s’est installée et que la pratique est devenue plus stressante, notre routine de prise de notes a permis de reconnaître plus facilement la nécessité d’y remédier immédiatement. Aucune de nous ne savait exactement comment aller de l’avant, mais nous nous sommes fait confiance pour trouver un moyen de tirer le meilleur parti d’une situation difficile et de soutenir Manon. Nous avons décidé de mettre temporairement de côté le nouveau répertoire et d’expérimenter pour répondre aux besoins du moment. 

Barsalou

Voici quelques-unes des choses que nous avons essayées pendant plusieurs semaines de cours en ligne:

  • Lecture à vue de duos faciles. Manon se met en sourdine sur Zoom, et elle et Paule jouent ensemble. 
  • Jouer des pièces qui vous apportent de la joie. Des morceaux que Manon pouvait bien jouer facilement.
  • L’improvisation. Des conversations musicales avec des sons différents, des patterns de notes, etc.
  • Jouer des pièces de révision avec une tournure différente. Différents coups d’archet ou cordes différentes, ajout de doubles cordes ou de pizzicato.
  • Explorer les associations de couleurs. Établir un lien avec l’intérêt de Manon pour l’art en explorant les images et l’art dans la musique.
  • Matériel supplémentaire. Musique folklorique, chants de Noël.
  • Discuter de différents compositeurs. Trouver un sens à la musique.
  • Partage d’expériences. Paule a partagé des défis musicaux difficiles auquel elle a fait face et comment elle les a surmontés. Pendant certaines leçons, nous n’avons pas joué, nous avons seulement discuté.

En cours de route, nous avons utilisé notre prise de notes pour prendre le pouls du niveau de stress de Manon. Nous l’avons utilisé pour conserver des données sur les stratégies que nous avons essayées, en particulier, celles qui ont suscité l’intérêt de Manon. Cela a donné à Manon un sentiment de réussite et de progrès dans les leçons et lui a permis de reprendre le violon plus facilement à la maison.

En fin de compte, cette période d’expérimentation n’a pas été le recul que nous pensions qu’elle serait. Elle a permis à Manon de jouer régulièrement entre les cours, d’apprendre à connaître son instrument et différentes techniques, et d’améliorer sa lecture à vue et sa capacité d’écoute. Lorsqu’elle a repris son répertoire de manière plus complète, elle s’est réengagée. Manon a constaté que non seulement elle pouvait jouer ses morceaux aussi bien qu’avant, mais qu’elle comprenait et appréciait davantage sa musique.


L’édition 2021 de la RCM Violin Series soutient et complète l’enseignement Suzuki!

par Kelly Parkins Lindstrom (ON)

Soigneusement sélectionnée pour soutenir les professeurs et les élèves dans leur développement artistique et technique, Violin Series, 2021 Edition, comprend des pièces issues d’un large éventail d’époques et de styles qui constituent des ajouts enrichissants à votre répertoire Suzuki.

L’un des changements les plus intéressants de la nouvelle RCM Violin Series est l’accent mis sur une plus grande diversité de styles et de compositeurs. L’édition 2021 comporte environ 50 % de nouveau matériel par rapport à l’édition 2013, et comprend des pièces commandées pour la série par le Royal Conservatory. Les duos ont également été introduits pour promouvoir la musicalité, la croissance du jeu d’ensemble et pour le développement de l’amour de la musique chez les jeunes élèves.

Violin Series, 2021 Edition et le Violin Syllabus, 2021 Edition comprennent 95 % des pièces de la liste de répertoire "Suggested Supplementary Repertoire for Suzuki Violin School ,Volumes 6, 7 & 8" d’Allen Lieb, qui comprend des pièces pour développer la sonorité, du Kreisler, des concertos et des sonates, Bach, des pièces de style et des pièces modernes.

Violin Series, 2021 Edition: Les livres de répertoire fournissent un accès gratuit à la Communauté en ligne RCM, où les étudiants peuvent trouver des performances vidéo et des enregistrements d’accompagnement audio pour chaque sélection. Les élèves peuvent écouter et regarder des solistes de premier plan, des violonistes de grands orchestres et d’autres grands violonistes et des pianistes interpréter les pièces de leur volume pour s’en inspirer. Ils peuvent également jouer avec l’enregistrement du piano seul (l’accompagnement) pour aider leur préparation de récitals et d’examens.

Les exigences techniques, les études et le répertoire de Violin Series, 2021 Edition reflètent le développement pédagogique que l’on trouve dans le répertoire Suzuki; fournissant ainsi des œuvres supplémentaires avec des expériences diverses, qui amélioreront l’apprentissage de l’élève en l’exposant à une gamme de mètres, de tempos, de styles et d’époques.

La nouveauté de cette édition 2021 est l’inclusion d’exemples de lecture à vue dans les livres de Technique, Etudes and Musicianship afin d’accumuler les compétences dans la lecture du rythme et de la mélodie. Les exemples fournissent d’abord des modèles de doigtés qui marquent la base de la reconnaissance des cordes ouvertes jusqu’aux tétra-gammes en ré et en la majeur, puis passent aux doigtés et connaissance de la touche sur un et deux octaves. L’accent est mis sur ces activités distinctes qui découlent du développement auditif, tout en acquérant de nouvelles compétences visuelles.

Tant pour le répertoire que pour les études, de nouvelles œuvres ont été commandées et des arrangements ont été adaptés. Tout ceci pour répondre à des objectifs particuliers que l’on ne retrouvait pas dans les pièces actuelles. Le résultat est un point culminant passionnant de matériel moderne dans la Violin Series. Le résultat est un point culminant passionnant de matériel moderne dans la Violin Series, 2021 Edition, ce qui est un merveilleux complément à l’approche pas à pas de la méthode Suzuki.

"En tant que professeure de la méthode Suzuki, je trouve que l’utilisation du matériel et des systèmes d’examen du Royal Conservatory, en conjonction avec la philosophie d’enseignement Suzuki, solidifie les capacités de mes élèves en plus de les exposer à une plus grande variété de styles et de périodes musicales."
—Susan Gagnon, formatrice de professeurs de la Suzuki Association of the Americas et examinatrice du RCM.

Cliquez ici pour obtenir des ressources supplémentaires sur la façon dont la Violin Series and Syllabus peuvent soutenir votre pratique de l’enseignement Suzuki.

Pour en savoir plus sur la Violin Series, 2021 Edition et le Violin Syllabus, 2021 Edition, cliquez ici.


LES ANNONCES


Nouveau programme pour cordes à Edmonton

par Thomas Schoen (AB)

Edmonton en Alberta a un nouveau programme Suzuki pour cordes. Cet automne, un groupe de professeurs Suzuki de violon et d’alto a inauguré le Edmonton Suzuki Strings.

Edmonton Suzuki Strings est à l’heure actuelle géré par un noyau de cinq professeurs: Bonnie Gregory, Rob Hryciw, Alexis Milinusic, Rod Olstad et Thomas Schoen. Les professeurs Cherie Larson, Charlene Bentum et Carita Hofstede sont également impliqués dans le programme.

Avec un effectif de plus de 60 élèves, les professeurs de l’ESS proposent à tous les niveaux des leçons privées hebdomadaires et des leçons de groupe mensuel en plus d’offrir la chance de jouer fréquemment sur scène et des cours d’éducation Suzuki de la petite enfance. Nous sommes désireux d’ajouter d’autres leçons de groupe et ateliers à notre programme dans un avenir proche.


Consultez notre site web pour obtenir des informations sur les prochains instituts et les possibilités de formation des professeurs au Canada: www.canadiansuzukinewsletter.org

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